« Dans un univers à la Dostoïevski, la photographie joue sa partition la plus complexe, celle qui invente du temps, celle qui confronte le temps de la vie au souvenir, celle qui, sur les bases de l’imbrication du passé et d’un devenir qu’elle impose, fabrique du récit, de la narration.
Avec une immense tendresse pour des personnages aussi décalés qu’excessifs, l’histoire d’Ewa et Piotr s’articule autour de documents anciens, bribes d’un passé brillant, et d’images d’aujourd’hui, saisies au vol d’un partage dépassant les contingences.
L’écoute sans jugement de Lorenzo Castore, sa capacité à tisser avec douceur les fils de la relation qu’il entretient avec ses personnages, sa disponibilité et sa façon de s’effacer devant l’évidence de ce qu’il partage, inventent un récit à la fois contemporain et hors temps dans lequel le vécu est plus intense que toutes les fictions. »
Christian Caujolle
« Lorenzo Castore photographie Ewa et Piotr et recueille leurs photos d’enfance qu’il assemble pour ‘‘partager une expérience humaine’’ dans ce livre à la ‘‘beauté terrible et affreuse’’ comme aurait écrit Dostoïevski. »
Libération
« Lorenzo Castore n’a de cesse de saisir des bribes d’histoires singulières à partir desquelles il construit des récits à la fois puissants et poétiques. L’un d’eux vient de donner lieu à un très bel ouvrage publié aux éditions Noir sur Blanc. »
Samantha Deman, Arts Hebdo Médias
« Les très beaux clichés de Lorenzo Castore racontent avant tout un visage aux traits expressionnistes, celui d’Ewa, et la présence nettement plus impressionniste de Piotr, moustachu aux poses intellectuelles. »
Samuel Schellenberg, Le Courrier
« La confrontation de ces deux mondes [le passé et le présent d’Ewa et Piotr] résonne de manière particulièrement touchante dans l’appartement délabré de la droguerie veveysanne. »
Caroline Stevan, Le Temps