« L’auteure impose un style, une narration des contraires. Elle balance ses phrases comme des uppercuts mais les bourre de tendresse. Elle se confesse mais oublie de pleurnicher. Elle pointe noir sur blanc un tas de vilenies, d’injustices, de désamour mais oublie de s’apitoyer et redouble d’humour. La revanche, la violence, elle ne connaît pas. (…) Ça vibre, ça claque, ça swing, ça parle aux tripes. »
Martine Laval, Le Matricule des anges
« Un rythme qui pulse, des phrases qui claquent, des chapitres comme une mélopée, commencés tous par ces mêmes mots : “Je m’appelle Fatima Daas…”, qui mènent à chaque fois autre part, comme on reprend, comme on reprise, creusant un nouveau sillon, dévoilant une nouvelle facette, ajoutant une nouvelle pièce au puzzle éclaté de cet autoportrait bouleversant d’une fille vraiment d’aujourd’hui qui se cherche, et qui cherche – un équilibre, une vérité parmi les "vérités" que lui imposent les autres, ses parents, l'islam, la banlieue, la France, l’amour. La voix furieusement contemporaine qu’on espérait »
Nelly Kaprièlian, Les Inrockuptibles
« Née dans la banlieue de Paris au sein d’une famille musulmane, la jeune autrice signe La Petite Dernière, son premier livre, roman d’apprentissage lesbien autant que corps-à-corps avec Dieu. (…) Le roman se trouve porté par cette évidence d’un texte sacré qui embrase la vie tout en la disciplinant. Les versets brûlants auxquels il n’est jamais question de renoncer. Et jusqu’à ces interdits impossibles à congédier. »
Jean Birnbaum, Le Monde des livres
« Fatima Daas écrit comme on prie. En s’engageant tout entière, avec ferveur. »
Élisabeth Philippe, L’Obs
« Je ne pensais pas pouvoir ressentir une émotion aussi définitive et physique dans un roman »
Daniel Picouly, Lire Magazine littéraire
« Par sa construction fragmentaire, sa circulation entre les langues – l’arabe, le français –, son humour porté autant sur la tendresse que sur l’autodérision, La petite dernière de Fatima Daas possède de vraies qualités littéraires. Relié aux transformations des luttes antiracistes, féministes, populaires, ce monologue en est aussi une juste expression. »
Pierre Benetti, Mediapart
« La jeune autrice témoigne d’une prodigieuse ardeur de vivre libre, en dépit de toutes les assignations sociales, sexuelles et religieuses. (…) Ce premier roman, sous forme d’un monologue par fragments, ensorcelle d’emblée par son style coupant, percutant, scandé. »
Muriel Steinmetz, L’Humanité
« Ce texte est une longue litanie, surgie comme un cri aussi vital que primal. La prière très moderne d’une jeune femme aux prises avec ses questionnements face à ses identités multiples : lesbienne, musulmane pratiquante et issue des quartiers populaires. (…) Fatima Daas a su prendre sa place. À nous, maintenant, de lui en faire une. »
Sandra Gaudillot, Causette
« Fatima Daas livre un premier roman au lyrisme percutant, avec une narratrice sur la crête entre l’ "interdit" et son désir. »
Sean J. Rose, Livres Hebdo
« La petite dernièreest une bombe à fragmentation qui ausculte avec finesse et passion la question de l’identité.»
Clémentine Goldszal, Elle
«D’une prose intrépide, l’autrice chercher comment vivre avec l’inconciliable. Un premier livre d’une grande puissance.»
Nathalie Crom, Télérama
«Un premier roman inclusif, doux et bousculant, qui griffera de sa plume délicate la rentrée littéraire.»
Laurence Bertels, Arts libre
«Cette confession, servie par une écriture oralisée, vivante et audacieuse, est une pépite. Quel bonheur quand la littérature ose ressembler à la vie, quand elle sait sortir des plates-bandes et nous bousculer !»
Anne Burzynski, Page