« L'Holocauste est-il un sujet du roman ? Un tel roman a-t-il le droit de plaire ? N'est-il pas obscène de jouer avec cette convention et cette forme ? La Fabrique de papier tue-mouches est un roman d'une beauté fascinante, alors je réponds :ʻʻoui’’, ʻʻoui’’ et ʻʻnon’’. Je n'ai rien lu avec quoi je puisse le comparer. Cela me rappelle le film de Benigni, La vie est belle. »
Joanna Szczęsna, Gazeta Wyborcza, 2008 (Pologne)
« Andrzej Bart nous offre un livre dont l'originalité est difficile à battre. »
Marta Kijowska, Frankfurter Allgemeine Zeitung (Allemagne)
« S'il est possible de parler de moralité et de mémoire, en prenant en compte tout ce qui s'est passé après l'Holocauste – silence, repentance, tribunaux et postmodernisme, spéculations, interprétations psychanalytiques et même négationnisme, ce roman est celui qui a réussi à le faire. Le livre est compliqué et ambigu. Mais il intègre à la fois l'esprit et l'émotion, et fait penser à l'impensable et fait vivre là où il est impossible de survivre. »
Anna Andreeva, Booknik (Russie)
« Glaçant et passionnant. »
Clémence Boulouque, Transfuge
« Bart déplie une imagination débordante, sur fond d’histoire et de culture européenne, et confère au récit une poésie noire dont luisent les tragédies de Shakespeare et les romans de Dostoïevski. »
Jacques Franck, Arts libre
« Andrzej Bart, avec ce roman publié en Pologne en 2008, arrive à restituer le cauchemar éveillé que fut la vie des habitants du ghetto. […] Tout semble irréel et pourtant atrocement ancré dans la réalité historique. La fantasmagorie inventée par l’écrivain né en 1951 donne une véritable justesse de ton à ce sujet si difficile. »
Frédérique Fanchette, Libération